La ministre rwandaise des Sports et de la Culture, Julienne Uwacu, a réitéré la nécessité d'un développement linguistique pour annoncer le développement du continent africain.

Le représentant de l'honorable ministre, Prof. Cyprien Niyomugabo, en a fait état lors du récent atelier ACALAN organisé avec des professionnels des médias à Kigali.

Selon lui, "l'Afrique que nous voulons est construite sur des valeurs culturelles, nos langues".

Il a souligné que la devise de l’ACALAN, «Langues africaines pour une intégration pacifique de l’Afrique», met clairement en évidence l’importance des langues africaines et que le mandat de l’atelier décrit le rôle des médias dans la promotion des langues africaines.

Le ministre a appelé ACALAN à s’adresser aux communautés rurales africaines qui n’ont pas accès à la télévision en ligne d’ACALAN.

Il a révélé que le gouvernement rwandais avait fait des choix en termes d'aménagement et de développement linguistiques, à savoir le kinyarwanda et trois autres langues; L'anglais, le français et le kiswahili sont les langues officielles. Elle a déclaré que des terminologies avaient été élaborées en kinyarwanda et que les médias étaient utilisés pour les populariser. Il a également souligné l'introduction de programmes de maîtrise et de doctorat en kinyarwanda et en kiswahili au niveau universitaire afin de promouvoir la langue.

Le Dr Burama Jammeh, président de la session, a repris à son compte la position du professeur Niyomugabo, soulignant que "l’Afrique que nous voulons" ne peut être réalisée sans développer les langues africaines.

Il a exhorté les pays africains à tirer les enseignements de la politique rwandaise reconnaissant quatre langues officielles, deux d’entre elles étant les langues africaines et leur rythme de croissance.